Chamanisme & Tambours

A propos

Ayant grandi dans la campagne, bercé par le chant des grillons et des clochers, le soleil et la neige, le silence et le chant des oiseaux, j’ai toujours profondément aimé la nature, source d’émerveillement et de bien-être.

 Une voie chamanique spontanée et naturelle, avant d’initier plus tard une formation chamanique de plusieurs années auprès d’une chamane et énergéticienne taoïste. Je profitai aussi de ce temps pour me former à l’hypnose, passionné par les capacités insoupçonnées de l’esprit humain.

Ce mélange des inspirations, cet intrication des savoirs correspond assez bien à ma conviction qu’il n’existe pas un seul chemin vers l’exploration du monde et de soi mais bien des complémentarités parmi les diverses pratiques éprouvées depuis des siècles, voire des millénaires.

Le chamanisme m’a transformé. Je ne suis plus la même personne qu’auparavant. J’ai cheminé, guidé par les esprits et par mon enseignante, et j’ai fleuri pour mon plus grand bonheur.

Devenu assistant de mon enseignante, j’accompagnais avec elle des personnes vers la découverte des ressources méconnues qui sommeillent en nous tous. Dans le même temps j’assemblais mon premier tambour chamanique, et dès lors naquit la passion de les fabriquer moi-même.

Aujourd’hui, en tant qu’enseignant chamanique, je fais partie d’un réseau de supervision où plusieurs formateurs se réunissent sous l’égide d’un chaman afin d’échanger sur nos pratiques, de continuer à apprendre les uns des autres, et de nous assurer que notre voie reste alignée et saine. Une des plus belles confirmations de cela est que je ressens aujourd’hui encore un plaisir merveilleux à voir naître et grandir mes tambours et à faire découvrir les voies chamaniques à ceux que j’accompagne.

 Il fut un temps, très très ancien, où parler de chamanisme n’aurait pas eu de sens tant nous étions naturellement connecté à la nature dont nous faisions partie intégrante. C’est ce lien aujourd’hui affiné à l’extrême que le chamanisme tend à renforcer, et par là même notre lien au monde dans sa globalité, et même au-delà.

En plus de s’être globalement coupée de son environnement, l’humanité a aussi pris le triste chemin de se couper d’elle-même, et nous devenons pour beaucoup d’entre nous des étrangers à nous-mêmes. Retrouver le chemin vers son soi authentique, épanoui et heureux, fait aussi partie des espoirs et des réussites du chamanisme. Car oui, cet engagement à travailler sur soi a bien pour objectif de vivre mieux, de se sentir en accord avec soi et de trouver sa juste place.

Dans cette quête, nous sommes accompagnés par des forces invisibles, des esprits, dont la puissance est fabuleuse, dont la connaissance est incommensurable, et qui ne demandent qu’à nous aider pour peu que nous leur demandions. C’est là qu’il est bon d’être guidé pour apprendre à les rencontrer, à bénéficier de leurs médecines, et pour voyager dans une géographie à la fois récurrente d’un bout à l’autre du monde et pourtant unique à chacun.

La Vie est notre enseignante, et personne ne saurait l’être mieux qu’elle. Il n’y a donc dans le chamanisme ni dieu ni texte sacré, ni élu humain ni représentant officiel. Il existe des connaissances partagées, des pratiques, des rituels qui aident à se connecter, d’où l’intérêt de l’apprentissage. Puis à terme, idéalement, vient l’autonomisation des personnes accompagnées, lorsqu’elles ont trouvé et intégré en elles les esprits et les guides, ceux qui tracent un lien direct avec les énergies de la Vie, ceux qui prodiguent un enseignement à la source.  

A nouveau, ces pratiques spirituelles ont pour objectif premier de vivre bien et heureux dans cette vie tangible qui est la nôtre. Il ne s’agit pas de fuir vers des mondes fantastiques pour oublier le quotidien, mais de voyager par l’esprit vers des mondes fantastiques pour être mieux enraciné et épanoui dans cette réalité qui nous entoure.